∫ IT'S COMPROMISE THAT MOVES US ALONG (r)

Invité

❝ MY HEART IS FULL AND MY DOOR'S ALWAYS OPEN. ❞

Une autre journée merdique au parc d'attraction. Je commence sincèrement à regretter cette embauche et pourtant, je ne peux me résoudre de quitter. Je ne termine jamais rien de concret, que ce soit l'université ou bien mes relations, alors je vais pas commencer avec mon travail en plus. Je rentre dans l'appartement que je partage avec ma meilleure amie depuis peu et je me rend rapidement compte que je suis seul. Bien. Ma meilleure amie n'est pas encore au courant que je revois mon ex et je ne vais certainement pas en parler tout de suite. Tout est encore beaucoup trop compliqué. Je reçois un message texte de Marin et je lui réponds. Je ne peux clairement pas lui poser un lapin sans lui dire pourquoi. C'est pas sensé et puis, je passe la soirée avec Hazel. Je passe dans ma chambre et je change de mon uniforme, afin de foutre un truc plus confortable comme des joggings et un t-shirt blanc. Si Meara est trop longue, je vais probablement aller courir ou une connerie du genre. Je me prend une bière, mais j'ai pas le temps de la goûter que mon portable sonne. C'est mon ex petite amie.« Siohban, je peux pas ce soir. » Ça a le mérite d'être direct. Je commence à en avoir marre de cette relation secrète, mais je ne peux rien arrêter, je suis accro à elle, à son corps. C'est une putain d'addiction. On a une histoire que je ne peux simplement pas effacer et c'est dommage dans un certain sens. Je suis pas fier de tout mes agissements, mais ils m'ont rendu où je suis en ce moment. Au téléphone, elle me blase sur le fait qu'on avait des plans. Je roule des yeux, parce que c'est pas ma faute. J'avais complètement zappé ma soirée de prévue avec ma meilleure amie. Siohban n'est plus ma petite amie, elle n'a plus aucun droit sur moi. Parfois, c'est le genre de chose que j'aimerais dire, mais je ne le peux simplement pas. Parce que j'ai encore des sentiments pour elle, mais que j'en ressens également encore pour ma meilleure amie. Elle me répond que si je ne peux pas la satisfaire, quelqu'un d'autre le fera et qu'elle a de nouveau dessous. Elle me fais chier, mais c'est chaud. Elle le fait exprès et je le sais parfaitement. « t'es chiante. » Je la taquine, même si elle l'est réellement. D'un autre côté, même si elle est chiante, j'aime ça. Je marche lentement dans l'appartement, je l'écoute me dire ses conneries et je le fixe finalement un rendez-vous. Je vais pas la lâcher la prochaine fois et c'est tout. « demain, chez toi. » Elle raccroche après m'avoir dit que l'autre mec serait meilleur que moi, comme si c'était sincèrement possible. Je sors de la cuisine, tout en raccrochant. La dernière chose à laquelle je m'attendais, c'était bien de me retrouver nez à nez avec ma nouvelle colocataire. I'm fucked. Je fais un sourire à la blonde. « Hazel, ça fait longtemps que t'es là ? » Je remarque finalement son accoutrement. Je n'ai jamais vu ces vêtements de ma vie, je m'en serais rappelé même si je ne suis pas grand fan de la mode. Je croise mes bras sur ma poitrine et plonge mon regard dans le siens. « C'est quoi ce manteau ? »

La journée avait été longue et épuisante pour Hazel. La blondinette s'était miraculeusement levée avant dix heures et s'était parfait ainsi car elle avait une tonne de trucs à faire, tel que passer à la demeure des Meara pour récupérer les quelques cartons qui lui appartenaient. Ils contenaient surtout des trucs inutiles, comme des vieux bouquins et des gloss démodés, mais elle y tenait puis ce serait l'occasion de sortir un peu. Depuis qu'elle avait emménagé avec Aaron, elle vivait un vrai enfer. Elle faisait la lessive, repassait les vêtements, faisait la vaisselle, enfin, elle essayait. En d'autres mots, elle avait l'impression d'être l'épouse dans un couple marié depuis plus de dix ans. Évidemment, elle avait déjà mis en marche son plan de vengeance. Si Aaron pensait qu'il pouvait l'exploiter comme ça, il se trompait. Juste la semaine dernière, elle avait "accidentellement" ruiné les caleçons du jeune homme en les nettoyant avec ses t-shirts roses puis elle avait repassé son vieux jeans tout déchirer qui s'était réduit en bouillit. Ce jour-là, elle avait préféré se concentrer sur le ménage, étrangement. En fait, elle détestait cela, mais elle ne pouvait pas vivre dans un environnement en désordre et ce n'était sûrement pas Aaron qui allait passer le balai entre deux conquêtes. Malgré qu'elle fut épuisante, cette journée passa rapidement. Malheureusement, Hazel n'avait pas terminé son travail: elle devait se rendre au bar pour vingt-deux heures. Il était à peine vingt et une heures, mais elle préféra se préparer à l'instant et partir plus tôt pour ne pas croiser Aaron qui revenait généralement peu après son départ. Elle venait tout juste de sortir de la douche lorsqu'elle entendit la porte d'entrée. C'était Aaron, avec plus d'une heure d'avance. Hazel aurait préféré apporter sa tenue au boulot pour l'enfiler là-bas, mais elle n'avait pas le temps, elle était déjà en retard. En deux temps trois mouvements et silencieusement pour ne pas se faire démasquer, elle réussit à entrer dans son minuscule costume qui la rendait encore plus sexy qu'elle ne l'était. Quelques minutes plus tôt, elle avait entendu Aaron parler au téléphone, sans aucun doute. C'était donc le moment idéal pour filer en douce. Elle enfila son dernier accessoire: un long manteau en cuir noir, puis elle quitta la salle de bain en vitesse. Apparemment trop vite car elle fonça dans son ami, drôlement surpris. Il attendit un court instant avant de la questionner sur sa tenue. « Quelques heures. » Hazel contourna son meilleur ami et se dirigea vers la sortie. Elle ne pouvait pas lui dire la vérité. Elle ne pouvait certainement pas lui balancé qu'elle avait acheté ce long manteau en cuir quelques mois plus tôt, pour son boulot. « Un cadeau d'anniversaire. C'était pour mes vingt ans. Tu as d'autres questions faciles comme ça avant que j'y aille? » Elle ne regarda pas le brunet. Elle était totalement incapable de lui mentir en plongeant son regard dans le sien. Elle décida donc d'enfiler ses escarpins tranquillement et sans regarder Aaron, mais elle était persuadée qu'elle ne pourrait pas partir de si tôt.